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2017 - Bretagne sud

Juste quelques joints à changer, ainsi que tous ceux de la pompe à injection... beaucoup  d'heures d'entretien sur ce fameux Perkins 4.108m !

Conseil : Trouvez-vous un mécano auto plutôt que plaisance ou marine !

Au dessus, confection d'un outil pour bloquer le moteur Perkins.

A droite, on pense au confort des quarts passés à l'intérieur.

On change les injecteurs et on repart ...

Sur l'Aven

Le long d'un quai à Pont Aven

Si, si ... mais en sortant du golfe du Morbihan !
Parceque d'habitude c'est moitié moins ...

Le gabier monte au mat quand la voile se coince dans l'enrouleur ... et avec le sourire et une spatule en bois! (voile trop creuse qui bourre)

Ma chaîne

Ma chaîne

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En l’an de grâce deux mille seize, le bateau était à terre et matinalement, je suis descendu par la jupe à laquelle j'avais attaché une échelle en bois et corde. Au moment où je mettais le pied sur la première marche, je me suis posé la question des UV et de la résistance de la " corde " à mon quintal.... Réponse trouvée au plus ras des pâquerettes ! 

 

Le temps de reprendre mes esprits, quelques longues minutes quand même, réussissant à faire ce que je voulais faire à cette heure-là, puis je ne sais comment, à remonter à bord. Au bout d'un moment, je dis à ma femme, " appelle le toubib, je ne vais pas bien " !

 

Pas de toubib... elle s'en va donc appeler les pompiers. Et ils arrivent, eux ! D'abord, quatre dans l'estafette rouge venant de Montluc, puis deux dans l'unité médicalisé de Saint Nazaire et ensuite 4 autre de l'unité d'intervention en milieu périlleux avec la nacelle et la grande échelle venant directement de Nantes ! 

 

Authentique !

 

Tous, malheureusement, n'ont pu monter à bord, certains restèrent jugés sur leur plateforme à surplomber la situation. L’infirmière insistât pour faire sa piqûre de morphine comme d'autre et en d'autres temps, les saignées. Arriva le moment ou on présenta le brancard sous l'accidenté... On le ficela dessus sans ménagement, pour que cela tienne mieux car la situation l'exigeait, me dit-on ! Ne pouvant à peine respirer, je commençais un bien étrange voyage. Voyant à peine ce qui se passa, j'entendis par contre très nettement un " il va falloir tronçonner l’entrée du bateau ... " !!! 

 

A ceci, fut répondu tout de go, " il n'en est pas question, je signe une décharge et on s’arrête là ! " 

- " Mais, vous voyez bien que l'on ne peut pas vous sortir du bateau ' 

- " Débrouillez-vous, mais vous ne touchez pas au bateau ! "

 

Et, c'est ainsi qu'en présentant le brancard par la tranche avec son multi-traumatisé dessus, je pu enfin sortir pied en haut et tète en bas, ficelé comme un saucisson.  Sur le côté, j'ai pu rejoindre la nacelle avec ceux qui, harnais, descendeur, casque et lumière de spéléologue dessus (je ne me souviens plus si elles étaient allumées), m'attendaient.

 

L'histoire ne s’arrête pas là, bon nombre de plaisancier du dimanche, car nous étions dimanche, applaudirent à l'exploit réalisé par l’aréopage sauveteur. Je fus emmené aux urgences de Nantes avec la sirène et le gyrophare ! Si, si ! Et j'étais très fier de cette arrivée. Les hommes casqués m’ont déficelé en me souhaitant une bonne journée (et un prompt rétablissement) !  

 

Je souhaite à cet endroit, noter que les ambulances peintes en rouge sont d'un inconfort certain. Les pompiers ne savent plus comment s'excuser de leur ancienne dotation Citroën ou Peugeot. Le chauffeur connaissant les particularités de la chaussée ralentissait lorsqu'il le fallait !

 

Les ennuis allaient ainsi pouvoir commencer ! 

 

Car dans nos soins urgentistes, on va forcément au plus urgent ! Et pour moi, tout allait bien somme toute. Je n'ai pas connu de période d'inconscience, hormis vouloir descendre très matinalement par une échelle de corde en polypropylène vieillie aux UV pendant quelques années (les spécialistes comprendront), pas de déformations corporelles trop prononcées, quelques errances langagières mais rien d'inquiétant, juste quelques plaintes de l'épaule droite sur laquelle j'ai amorti la chute. 

 

Qu'à cela ne tenait, on entreprit de me faire des radiographies de tous les endroits où j'avais mal ! Et d'en haut jusqu'en bas je fus radiographié ... vient ensuite le temps de l'interprétation car les examens s'interprètent comme il se doit ! L'interne se penche sur la question, le médecin urgentiste est appelé en renfort puis vient le tour du radiologiste et tous conclurent à l'évidence de l'absence d'un quelconque problème. Tous en cœur avec un sourire jusqu'aux oreilles déclarant " vous n'avez rien du tout ". Ah comme ils étaient heureux, cela faisant vraiment plaisir à voir. J'en étais presque content pour eux, car pour ma part, j'avais quand mal à cette foutue épaule droite. 

 

Un an plus tard, me plaignant à ma doctoresse préférée, j'ai nommé Patricia, d'une douleur et de difficultés à l'épaule droite, elle entreprit de faire passer un Doppler et en couleur, s'il vous plait. Le radiologue eut cette phrase à peine énigmatique " tiens vous avez quelque chose qui se balade là " ! 

Interloqué, je fus... et l'explication donnée sans ambages particulières ; un bout d'os " détaché " (une mode dans nos pays avancés) lors de ma chute, faisait promenade dans mon épaule droite. 

 

Je comprenais enfin pourquoi, j'ai toujours du mal à border les écoutes et que mes voiles faseyent au près ... 

 

Bruno  " la gaffe des pontons "

 

P.S. : En fait, une opération fin octobre 2019 fut nécessaire car deux tendons étaient à moitié déchirés (dont un seul fut détecté par une IRM).

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